Les 12 plus beaux sites historiques à moins d’une heure



1. Le château de la Bâtie d’Urfé






La Bâtie d'Urfé à Saint-Etienne-le-Molard, dans la Loire, est l'un des plus étonnants châteaux français. Cette magnifique demeure, classée Monument historique et labellisée Maison des illustres était initialement une maison forte médiévale. Elle est transformée au XVIe siècle en un splendide château de la Renaissance de style italien qui a l’allure d’un Palazzo. C'est un édifice plein de mystères car les propriétaires au moyen-âge étaient puissants au point d'embellir les pièces et l'architecture de ce qui n'était qu'une maison forte de campagne. Le château de la Bâtie (ou Bastie) d'Urfé était la résidence familiale d'Honoré d’Urfé, auteur du best-seller du XVIIe et premier roman français : L'Astrée. Cinq mille pages d'amours, de déconvenues, de jalousies, de fidélités et d'infidélités, mais aussi de guerres, entre bergers et bergères dans le Forez gaulois du Ve siècle. Le château retrace au travers de belles tapisseries l'histoire du beau " Céladon" héros de cette histoire. Les tableaux médiévaux sont à voir absolument. A ne pas manquer la splendide grotte dont les sols, plafonds et murs sont couverts de sables colorés et de coquillages. Cette grotte en rocaille du XVIe siècle, parfaitement préservée et restaurée, est unique en France. C'est une vraie rareté très bien conservée. La chapelle dont les plafonds stuqués sont superbes est à voir absolument. A la fin de la visite on peut contempler un jardin dessiné au XVIème siècle avec ses buis et statues, et au milieu la fontaine des amoureux. Un vrai trésor ignoré mais pas abandonné. C'est la belle découverte historique et artistique de ces lieux.


Faites une visite accompagnée, la qualité et l’érudition des commentaires des guides vous entraineront dans un voyage au cœur de la Renaissance.

1061 Route de la Bâtie d’Urfé 42130 Saint-Étienne-le-Molard

Tel : 04 77 97 54 68
https://www.loire.fr/jcms/c_743949/la-batie-d-urfe

2. Charlieu : l’abbaye bénédictine de Charlieu, le couvent des Cordeliers suivi de l’abbaye de la Bénisson-Dieu






Charlieu , c’est l’un des 100 plus beaux détours de France. Charlieu c’est une petite ville de caractère avec des maisons colorées, un bourg vivant, une histoire riche et des monuments incontournables. Tours de défense, hôtels particuliers en pierre de taille, demeures aux façades à pans de bois, ruelles bordées de nombreux commerces donnent beaucoup de charme au quartier historique . Mais le plus intéressant reste l’abbaye bénédictine . Fondée vers 875, l'abbaye bénédictine de Charlieu est rattachée en 932 à la grande abbaye bourguignonne de Cluny. Cet ensemble monastique est doté de qualités architecturales uniques. Des fouilles ont permis de découvrir trois églises construites sur le même emplacement au IXe, Xe et XIe.


 L’abbaye est réputée pour ses tympans sculptés : celui de Charlieu est le plus ancien de l’art roman en France. Il date des environs de 1100 et s’inspire du livre de l’Apocalypse. Le cloître, de la fin du XVe, s'ouvre sur la salle capitulaire (XVe, lutrin remarquable) par une colonnade romane. De là, on accède à la chapelle du prieur (fin XVe), puis à la cour de l'Hôtel du prieur (début XVIe). Bref, Impressionnante, majestueuse, chargée d’histoire, cette abbaye est superbe ! Si vous avez le temps la visite guidée est vraiment utile pour repérer convenablement la succession des différentes constructions ecclésiales du site et apprécier dans le détail la qualité de la décoration sculptée.


Profitez-en, après la visite de l’abbaye, pour découvrir le beau musée de la soie dans les anciens locaux de l’hôpital de la ville ainsi que le musée hospitalier qui se trouve dans une autre aile de l’hôpital. Vous allez adorer ce dernier musée qui reconstitue l’hôpital tel qu’il était avant 1950 à l’aide de matériel conservé par les sœurs, dans l’ancien Hôtel-Dieu, avec en plus une ambiance olfactive propre à chaque pièce (vous connaissez bien l’expression « ça sent l’hôpital » non ?). Salle des malades, salle d’opération, lingerie, nurserie et une pièce un peu magique : l’apothicairerie !


Un autre lieu incontournable est le couvent des Cordeliers . Situé à 700 mètres seulement de l’abbaye de Charlieu (10 minutes à pied), cet ancien couvent de franciscains est aujourd’hui converti en lieu de culture. Fondé vers 1280 par une communauté de frères franciscains, le couvent connaît une histoire mouvementée. Détruit en 1360, il est reconstruit fin du XIVe s. Occupé par des frères Mineurs Conventuels. Il fut fermé en 1792 et vendu comme bien national. Ne subsistent aujourd'hui des bâtiments que le cloître, l'église et la "bibliothèque" des religieux. Le grand cloître, de style gothique rayonnant, possède une décoration très soignée. Sa galerie nord en particulier s'orne de chapiteaux figuratifs représentant avec humour les vices et les vertus. L'église attenante (fin XIVe) est remarquable par sa charpente apparente en chêne, datant de la fin du XVIIe, et ses peintures murales des XIVe, XVe et XVIe siècles. Le couvent conserve ses principaux éléments architecturaux que le visiteur peut découvrir librement avec un document ou en visite guidée. L’histoire la plus rocambolesque est liée au cloître. Intégré à une habitation et transformé en jardin d’agrément à la fin du XIXe siècle, il a été vendu en 1910 à un antiquaire parisien et en partie démonté pour aller orner le court de tennis d’un milliardaire américain. L’intervention de la société des Amis des arts et un classement in extremis en tant que Monument historique l’ont finalement sauvé. Une très jolie pépite à découvrir.


Pour plus d’informations : https://leroannais.com/fr/succombez-au-roannais/patrimoine-et-histoire/charlieu

Si vous avez encore du temps n’hésitez pas à continuer votre visite en allant visiter l’abbaye cistercienne de La Bénisson-Dieu. A quelques kilomètres de Charlieu, l'abbaye domine tout le village de La Bénisson-Dieu avec son toit vernissé immense et en forme de coque de bateau renversé. Ses proportions sont imposantes même si aujourd'hui, il ne reste qu'une infime partie de l'édifice original. Les plans retrouvés sont éloquents, mais les affres des guerres, et l'outrage du temps ont réduit la majesté des lieux. En effet, en 1138, Albéric, envoyé par Saint-Bernard, fonde l'abbaye cistercienne de Notre Dame de La Bénédiction de Dieu, dont le nom sera déformé au cours des âges en "La Bénisson-Dieu". L'église abbatiale primitive date de la fin du XIIe siècle. A la transition entre les arts roman et gothique, c'est un édifice typiquement cistercien : vitraux en grisaille, lignes sobres magnifiées par le calcaire blond. A la fin du XVe siècle, l'abbé Pierre de la Fin exécute des travaux considérables : adjonction du clocher d'une hauteur de 51 mètres, de la toiture en tuiles polychromes vernissées… Après les troubles des guerres de Religion, l'abbaye est dévastée. En 1611, les moines permutent avec les religieuses de Mégemont, en Auvergne, dont l'abbesse, Mme de Nérestang, restaure le monastère et adjoint à l'église une chapelle baroque dédiée à la Vierge. L'abbaye ferme au moment de la Révolution et ses bâtiments servent de carrière de pierres. Dominée par son imposant clocher, seule l'église subsiste, amputée néanmoins du chœur et du transept mais reste grandiose. Il faut s'attarder sur une chapelle fermée par un portique de bois et entièrement peinte. A ne pas manquer !


Parvis Albéric
42720 La Bénisson-Dieu
https://leroannais.com/noesit/!/fiche/abbaye-cistercienne-91233

3. La ville de Lyon






Lyon a été élue en 2016 la meilleure destination pour les week-ends en Europe lors de la cérémonie des World Travels Awards. Avec près de 6 millions de visiteurs par an, la fréquentation de la ville des lumières ne cesse de s’accroître notamment depuis le classement du site historique de Lyon, en 1998, au patrimoine mondial de l'Unesco. 

Ses différents atouts, comme sa taille humaine, son patrimoine et sa culture font de Lyon une ville touristique à la mode.

Située entre la Saône et le Rhône, Lyon fût capitale des Gaules , de la soie et de l’imprimerie. Aujourd’hui, on lui attribue aisément le titre de capitale de la gastronomie et métropole majeure d’Europe. Sa vie culturelle est extrêmement riche, ce que les habitants comme les visiteurs de passage ne manquent pas d’apprécier. Lyon est aussi la cité des petits passages insolites, les traboules, qu’on traverse pour découvrir la ville. Cinq cents hectares de la ville sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Son patrimoine historique se retrouve place des Terreaux , au palais de la Bourse, à la tour rose ou au Théâtre gallo-romain. Son quartier le plus moderne, encore en cours de restructuration, est le quartier du Confluent. Ainsi ses différents quartiers (gallo-romain, médiéval, classique, moderne, ...) offrent un enchantement assuré.
Ce qu’il faut absolument faire à Lyon le temps d’une journée :


  • Notre-Dame-de-Fourvière. Achevée en 1896, la basilique est un monument emblématique de la cité et un incontournable quand on désire visiter Lyon ! Surplombant la ville, elle comprend un décor intérieur et extérieur très riche, avec notamment un cycle de mosaïques représentant l’histoire de la Vierge dans l’histoire de France et de l’Église. Depuis l’esplanade de la basilique, vous pourrez profiter d’une vue panoramique sur la cité ! Non loin de là se trouve l'un des plus beaux sites archéologiques de France qui abrite les amphithéâtres Gallo-Romain qui servaient jadis à des spectacles divers : le musée de la Civilisation Gallo-romaine de Lyon.
  • Le Vieux-Lyon. Ce quartier est un des plus grands ensembles de style Renaissance d’Europe. Baladez-vous tranquillement en n’hésitant pas à lever les yeux pour admirer toute cette architecture renaissance. Vous découvrirez en bas de certains immeubles les traboules, sortent de petits passages entre deux rues, qui vous permettent de découvrir des petites pépites architecturales de la Renaissance comme des escaliers à vis, des galeries… La plus longue traboule de Lyon est la traboule de la Tour Rose.
  • La Presqu’île (1er et 2ème arrondissement) en commençant par le musée des tissus et des arts décoratifs, puis en remontant place Bellecour, et en continuant vers l’Hôtel de Ville. Place des Terreaux se trouve le très beau musée des Beaux-Arts de la ville qui mérite le détour.
  • Le Parc de la Tête d’Or est le parc public le plus grand de France ! Inauguré en 1857, c’est aujourd’hui le véritable poumon vert de la ville qui s’étend sur près de 117 hectares à l’intérieur de Lyon. Très prisé des Lyonnais, le parc est un merveilleux endroit pour se relaxer, se retrouver entre amis et pique-niquer. Le jardin zoologique de Lyon se trouve également au cœur du parc. Gratuit, il accueille de nombreuses espèces préservées, comme des adorables pandas roux, et également des lions — l’emblème de la ville !
  • La gastronomie Lyonnaise. Reconnue dans toute la France, les spécialités gastronomiques de Lyon sauront faire plaisir à vos papilles. Des typiques bouchons lyonnais aux quenelles, en passant par sa célèbre tarte aux pralines et ses bugnes, vous vous régalerez à coup sûr !
  • Le musée des Confluences. Situé sur l'extrême pointe de la presqu'île, ce musée est une prouesse architecturale qui mérite vraiment le détour si vous avez l'occasion de visiter Lyon. Héritier des collections du musée d'histoire naturelle Guimet de Lyon, il abrite des œuvres qui retracent l'origine de l'homme et des dinosaures jusqu'aux confins de l'univers en passant par l'histoire des sociétés et des civilisations.

4. La ville du Puy en Velay






La préfecture de la Haute-Loire est une ville unique en son genre. Capitale historique du Velay dans la partie sud-est du Massif central, la ville est réputée pour sa fabrication de la dentelle du Puy, la culture de la lentille verte du Puy et la production de Verveine du Velay. Elle est aussi connue pour être le départ de la Via Podiensis, un des quatre chemins de Compostelle français. Fréquentée par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis des siècles, elle recèle de monuments historiques et d’édifices religieux hors du commun.


Son panorama est reconnaissable entre mille, avec la cathédrale, la vierge et le rocher Saint-Michel. Vous serez charmé par ses ruelles pavées, ses boutiques d’artisanat et ses restaurants aux saveurs traditionnelles. La déambulation dans la vieille ville permet de parcourir plusieurs siècles d'architecture, depuis le baptistère Saint-Jean caché derrière la cathédrale datant du xe siècle jusqu'aux immeubles de la rue Pannessac dont les façades permettent de parcourir l'architecture civile du xvie au xviiie siècle.


Ce qu’il faut absolument faire au Puy le temps d’une journée :


  • La cathédrale Notre-Dame-du-Puy et son cloître. La cathédrale est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle marque d’ailleurs le départ de la voie du Puy. La ville du Puy est l'un des plus anciens sanctuaires marial (c'est-à-dire consacré à la Vierge) : son apparition daterait du IIIe siècle. Lieu de pèlerinage depuis le Ve siècle, date à laquelle la première église fut bâtie, la cathédrale Notre-Dame du Puy est beaucoup plus récente, avec une construction qui s'est étalée dans le temps : dès le XIe siècle, on bâtit des travées supplémentaires pour accueillir les pèlerins, toujours plus nombreux. Devenue une étape importante sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, avec notamment le sanctuaire de la Vierge noire, elle accueille également l'un des plus anciens jubilés, remontant au Xe siècle. Vous pourrez visiter le cloître, l’un des plus beaux ensembles romans d’Europe !
  • La statue Notre-Dame-de-France. Un incontournable à faire au Puy-en-Velay. Cette représentation de la vierge est érigée sur le rocher Corneille, un cône de pierre d’origine volcanique. Elle culmine à 757 mètres d’altitude et à 132 mètres au-dessus de la ville. La Vierge tient l’enfant Jésus dans ses bras pour qu’il bénisse la cité. L’ascension est aisément accessible, avec des plates-formes d’observation, fontaines et point de repos tout au long de la montée. Des panneaux d’interprétation vous détaillent l’histoire de la statue, confectionnée à partir de l’acier des 213 canons pris aux troupes russes lors de la guerre de Crimée. Vous pourrez monter à l’intérieur de la statue pour accéder à sa couronne, et bénéficier d’une vue à 360° depuis le dôme translucide.
  • L’Hôtel-Dieu. Ce bâtiment était à l’origine un hôpital chargé de soigner les pèlerins et les malades les plus démunis. Il se situe juste à côté de la cathédrale et accueille aujourd’hui l’Espace Art & Patrimoine du Pays d’Art et d’Histoire. Il a pour vocation de raconter la construction et le développement du Velay et de la ville du Puy en tant que haut-lieu de la chrétienté. Différentes thématiques sont alors abordées comme « Le Puy, ville sanctuaire », « Le Velay par monts et par vaux » ou « Dentelle et savoir-faire ». Au fil des salles, vous découvrirez des frises, maquettes, cartes interactives et ambiances sonores et olfactives pour une expérience immersive et complète. Ne manquez pas la pharmacie hospitalière, conservée dans son état du XIXe siècle. Vous pourrez y observer d’anciens instruments de médecine et une collection de plantes médicinales.
  • Le rocher Saint-Michel d’Aiguilhe. Comme la vierge, la chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe est construite sur une ancienne cheminée de volcan. Ce rocher, d’une hauteur de 82 mètres, est l’un des plus étonnants du pays. Il accueille également une chapelle dédiée à Saint-Michel depuis l’an 961. Le monument est inscrit sur la première liste des Monuments Historiques en 1840. Vous serez alors subjugué par la manière dont l’édifice semble incrusté dans le rocher lui-même. L’escalier accroché à la falaise s’impose comme un symbole de l’ascension vers les cieux et constitue en lui-même un temps fort de la visite. Depuis le sommet, vous bénéficiez ainsi d’un panorama exceptionnel sur la ville et sur la statue voisine de la vierge.
  • Le musée Crozatier. Charles Crozatier est un fondeur en bronze né au Puy en 1794. On lui doit le Napoléon de la colonne Vendôme et la statue équestre de Louis XIV à la cour de Versailles. À sa mort, il fit de nombreux dons à la ville du Puy, et le musée Crozatier fut baptisé ainsi en son honneur. Le musée compte 4 galeries : Histoire, Velay, Beaux-Arts et Sciences. Elles accueillent des œuvres locales et internationales, et mettent en lumière l’histoire du département, à travers ses artistes, son artisanat mais également sa géologie, sa faune et sa flore. Lors de l’exposition sur le sculpteur Julien, en 2004, la statue Atalante du château y a été exposée pendant toute une saison.
  • Le spectacle « Puy de lumières ». Depuis 2017, les nuits estivales du Puy-en-Velay éclairent de mille feux le centre-ville. Des shows lumineux sont projetés sur les principaux monuments de la ville : c’est l’occasion de redécouvrir ses merveilles architecturales. Chaque spectacle est donc unique et met en avant une facette de l’histoire et du territoire. Il est également possible d’assister à l’ensemble du spectacle en une soirée, lors d’une belle promenade nocturne. Vous partirez ainsi du rocher Saint-Michel, passerez par la cathédrale, le musée Crozatier et poursuivrez jusqu’à Brives-Charensac. En tout, vous assisterez à 9 shows lumineux.
  • Un restaurant du Puy. Impossible de visiter le Puy-en-Velay sans s’attabler à l’un de ses nombreux restaurants traditionnels. Au pied de la cathédrale dans la rue des tables, place du Plot ou dans l’une des petites ruelles, les meilleurs chefs vous feront découvrir la cuisine du terroir vellave. La star des assiettes est sans aucun doute la lentille verte du Velay, accompagnée de saucisses paysannes ou de charcuterie. Les produits phare de la région sont également le bœuf fin-gras du Mézenc ou l’agneau noir. Les fromages sont aussi délicieux, comme celui aux « artisous » dont le procédé de fabrication vous surprendra sûrement… Pour arroser le tout, optez alors pour une bonne bière Vellavia et un vert de verveine, en liqueur ou en sirop.


Pour plus d’informations : https://www.lepuyenvelay-tourisme.fr/

5. La chartreuse de Sainte Croix en Jarez et son village de caractère






Site patrimonial d’exception , au cœur du Parc Naturel Régional du Pilat, en moyenne montagne, venez découvrir le village de Sainte-Croix-en-Jarez. Il s’agit de l’unique exemple en France d’un ancien monastère de l’ordre des Chartreux devenu village à 955 mètres d’altitude. Saint-Croix-en-Jarez est  situé à 10 km au sud de Rive de Gier distant de 20 km de Saint Etienne et de 15 km de Givors dans les premier contrefort du Massif du Pilat, au cœur du parc naturel régional. Reconnue comme un "Plus beau village de France" et reconnu comme Village de Caractère en Loire, la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez est un site unique. En effet ce village présente la particularité d’être installé dans une ancienne chartreuse réaménagée. La chartreuse date du XIIIe siècle et elle est merveilleusement conservée, la seule au monde qui dans sa totalité est devenue un village. Dominé par son magnifique château féodal et son église médiévale, le village de Sainte-Croix-en-Jarez vous promet une immersion totale au cœur de l’un des ordres monastiques le plus prestigieux de tous les temps.


L'ordonnancement des différents bâtiments et des lieux de vie des moines est resté en place, donnant au village son originalité. Pittoresque et magnifique, cette ancienne Chartreuse apporte indéniablement une touche médiévale au patrimoine du département de la Loire déjà bien riche par sa singularité et sa diversité. Par le biais d'exploitations agricoles et forestières, les Chartreux ont contribué au développement de l'agriculture dans cette région montagneuse et pauvre qu'est le versant nord du massif du Pilat. C'est saint Bruno qui fonda en 1084 l'ordre des pères chartreux. Saint-Croix-en-Jarrez fut fondée en 1280 à l'instigation d'une jeune veuve nommée Béatrice de la Tour, suite à une vision. Le couvent abrita pendant plus de 500 ans une communauté de moines Chartreux. Occupé par les religieux jusqu'à la Révolution, monastère et propriétés furent alors vendus comme bien national aux paysans du coin. D'une manière extraordinaire, les villageois ne touchèrent pas aux édifices, faisant des cellules leurs appartements, conservant ainsi un patrimoine unique.


La première cour était vouée à l'activité marchande : les frères endossaient un rôle économique non négligeable à l'époque. Les voûtes, les portes, les jardins sont authentiques. La seconde cour ouvrait sur les cellules des moines.
Aujourd'hui encore, le village de Sainte-Croix-en-Jarez et ses murs sont marqués par l'histoire exceptionnelle du lieu. Venez découvrir ses murs fortifiés et ses ruelles particulières. Découvrez ses produits du terroir et son artisanat. Goûtez notamment la célèbre liqueur des pères chartreux.
L’idéal pour découvrir le site est de bénéficier d’une visite guidée. Cette visite offre la possibilité de découvrir l’ancienne boulangerie des chartreux (aujourd’hui le point information), la cuisine et sa cheminée monumentale de 8 mètres, l’église paroissiale avec ses stalles sculptées et l’église médiévale ornée de remarquables peintures murales du XIVe siècle.


Chartreuse de Sainte-Croix Le Bourg, 42800 Sainte-Croix-en-Jarez, Loire
https://chartreuse-saintecroixenjarez.com/

6. La citée Le Corbusier à Firminy






Le Site Le Corbusier de Firminy , connu comme le second plus grand après Chandigarh en Inde, est un ensemble majeur, vecteur d’attractivité culturelle, économique et touristique, un atout inestimable pour la Région.


Premier site Le Corbusier en Europe , inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco , ce site installé dans Firminy-Vert est composé de la Maison de la culture, du stade, de l’église et de l’Unité d’habitation. Selon la période, on peutvisiter un appartement témoin.


Firminy-Vert se veut être une cité idéale moderne, radicalement différente de l’ancienne « Firminy la Noire » et de ses logements ouvriers insalubres. Commandée en 1954 par Eugène Claudius-Petit, maire de Firminy et ancien ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme, elle s’appuie sur la Chartes d’Athènes de 1933, qui définit les quatre fonctions de la ville : habiter, travailler, circuler, se recréer. Les bâtiments, quant à eux, reprennent les cinq fondements de l’architecture nouvelle prônés par Le Corbusier : les pilotis, le toit-terrasse, l’ossature indépendante, la façade libre et le plan libre. Une grande place est enfin accordée au soleil, à l’espace et à la verdure.
Le Corbusier imagine pour Firminy un centre de récréation du corps et de l’esprit, avec des équipements à l’échelle de la ville. Il entend faire entrer la culture, le sport et la spiritualité au cœur du quotidien des habitants. La Maison de la Culture, le stade, la piscine (dont la réalisation est confiée à André Wogensky) et l’église Saint-Pierre forment une véritable acropole moderne.


La Maison de la Culture est le premier bâtiment construit par Le Corbusier et le seul qu’il verra achevé de son vivant en 1965. Accueillant spectacles, expositions et activités d’enseignement musical et artistique, c’est aussi son unique réalisation européenne pour ce type de programme. Les ouvertures, les lignes géométriques et les quatre couleurs propres à l’architecte rythment les espaces intérieurs ainsi que la façade inclinée qui répond à la couverture des gradins en face. S’appuyant sur la roche de l’ancienne carrière laissée à nue, la Maison de la Culture surplombe le stade, achevé en 1968.


L’église Saint-Pierre, inaugurée en 2006 est un des derniers bâtiments Le Corbusier construit dans le monde. A son décès, l’architecte laisse un avant-projet sommaire. Le chantier, commencé en 1970, est abandonné à la fin de la décennie, et il faut attendre que Saint-Etienne Métropole devienne maître d’ouvrage en 2002 pour le voir terminé. Pyramide à base carrée évoluant en un cône tronqué, l’église Saint-Pierre est l’élément vertical qui complète l’inscription du site dans le paysage. Comme souvent dans les réalisations du Corbusier, l’architecture du bâtiment est pensée comme une « promenade architecturale » et peut être vue de plusieurs endroits. A l’intérieur, la coque de béton abrite un centre d’interprétation, des espaces d’exposition et de séminaire, une salle de spectacles, mais aussi un lieu de culte (non consacré) dans la nef où se révèlent des jeux de lumière à toute heure de la journée. Et c’est le matin que le spectacle est le plus impressionnant avec le soleil qui entre par la constellation d’Orion reproduite sur une des parois, formant des lignes délicates sur les autres murs !
Pour loger les habitants, Le Corbusier compose une « cité-jardin verticale », entourée d’un réseau de circulation où piétons et automobilistes ne se croisent pas ! Avec une emprise minimale des immeubles au sol, il laisse la part belle aux espaces verts. Face à une pénurie de logements, trois unités d’habitations devaient être implantées pour parachever l’urbanisation de la ville. Une seule sortira finalement de terre et Le Corbusier aura juste le temps d’en poser la première pierre en 1965. La maîtrise d’œuvre sera par la suite assurée par André Wogensky (qui imposera ses propres couleurs) et Fernand Gardien. Les pilotis, les façades, l’école et le toit terrasse sont classés au titre des Monuments Historiques en 1993.

L’unité d’habitation est conçue comme un village avec des logements et ce que Le Corbusier appelle des « prolongements du logis » : des magasins, une école et un toit-terrasse qui fait office de place du village. Les espaces individuels et collectifs se côtoient. Pour faire le « bonheur de l’homme ordinaire », l’habitat est standardisé à l’échelle du Modulor (unité de mesure à taille humaine créée par Le Corbusier), le mobilier est réduit à son rôle fonctionnel, le décor est minimaliste. Sept « rues » desservent trois étages chacune :  on entre dans les appartements en duplex par l’étage du bas pour les uns et par l’étage du haut pour les autres (voir maquette ci-dessus). Ces derniers sont traversants sur l’axe est-ouest, de sorte que la lumière du soleil y pénètre toute la journée. Les premiers habitants s’installeront dans l’unité en 1967 et aujourd’hui, 1000 personnes y résident encore.

Un site incontournable qu’on apprécie ou non l’architecture de Le Corbusier !
Pour plus d’informations : sitelecorbusier.com

7. Saint Etienne et son musée d’Art et d’industrie ou/et son musée d’art moderne






Le musée d’Art et d’Industrie est un lieu de visite incontournable pour quiconque cherche à découvrir Saint-Etienne . Il a pour mission de valoriser le patrimoine industriel stéphanois tout en s’ouvrant à la créativité : une alliance réussie entre l’art et l’industrie, le beau et l’utile, la forme et la fonction, l’innovation et les usages. Rénové en 2001 par Jean-Michel Wilmotte et labellisé Musée de France, il possède trois collections techniques d’envergure nationale et internationale : armes, cycles et rubans. Ces collections sont le lien incontournable entre passé, présent et futur de la région stéphanoise. A travers son contenu, le musée d’Art et d’Industrie offre un regard contemporain sur les industries d’art et de design du quotidien.


  • Les armes : 6000 armes de chasse et de guerre, 2e collection publique en France.
    De l’armure au fusil en passant par le sabre, le musée d’Art et d’Industrie regroupe design militaire, civil et chefs-d’œuvre artistiques et techniques dédiés à la chasse. De l’atelier artisanal aux grandes manufactures, inventions, systèmes, création plastique et art contemporain célèbrent savoir-faire et nouvelles technologies.
  • Les rubans : 1ère collection mondiale.
    Une ambiance, une odeur, le battement des métiers, le plaisir de l’œil…Une collection impressionnante qui allie la création artistique au génie mécanique des hommes. Imaginaire, mode et nouvelles technologies font partie intégrante de cette collection. Des pièces uniques nous entraînent des routes de la soie aux nouveaux textiles, de la création à la production, des modes anciennes au design de mode avec une exceptionnelle collection de robes haute couture réalisées en rubans.
  • cycles : 1ère collection publique française.
    Véritable musée technique du cycle, le musée d’Art et d’Industrie donne sa place réelle à l’homme. En 1886, la première bicyclette française est fabriquée à Saint-étienne, acte fondateur d’une industrie qui connaitra une renommée internationale grâce notamment aux produits de Manufrance, Ravat, Automoto. Des ancêtres de la bicyclette aux vélos de sport et de tourisme perfectionnés, la « petite reine » inspire inventeurs et publicitaires. La « Superbe Hirondelle » produite par la Manufacture Française d’Armes et Cycles, la première bicyclette française et stéphanoise dialoguent avec le vélo du XXIe siècle.
  • Des modèles pour l’art industriel.
    En plus de ces trois principales collections, le musée conserve un important fonds d’objets historiques et d’arts décoratifs propres à inspirer les dessinateurs de rubans ou les graveurs sur armes œuvrant dans les industries d’art stéphanoises. Céramiques, émaux, ivoire, miniatures, dessins, orfèvrerie, médailles et monnaies témoignent du rôle charnière du musée dans le lien qui unit art et industrie.


Vous ressortirez étonné et surpris de cette visite passionnante !
Pour plus d’informations : http://www.musee-art-industrie.saint-etienne.fr/
Musée d’Art et d’Industrie
2, place Louis Comte 42026 Saint Etienne
+33 (0)4 77 49 73 00

Le musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole abrite l'une des plus grandes collections d'art des 20e et 21e siècles en France. Le bâtiment a été conçu par l'architecte Didier Guichard en 1987 et offre un vaste et lumineux espace d'exposition d'environ 3000 m2. Il présente un large choix d'expositions d'art contemporain et une sélection d'œuvres de sa collection. La collection comprend des œuvres de nombreux courants artistiques tels que l’art minimal, le conceptualisme, le pop art, Arte Povera, l’expressionnisme, l’actionisme viennois, le néo-expressionnisme, le nouveau réalisme… et regroupe plus de 20 000 œuvres d’artistes contemporains prestigieux. La collection comprend également des chefs-d'œuvre de maîtres de l'art moderne. La collection contient environ 2 300 photographies illustrant l’histoire de la photographie. De plus, plus de 2 000 objets constituent l’une des collections de dessins industriels les plus rares en France.
Malheureusement le fond de cette collection n’est que peu exposé, au profit d’expositions temporaires. Regarder donc bien le programme avant d’y aller pour ne pas être déçu !


Pour plus d’informations : https://mamc.saint-etienne.fr/fr

MAMC
Rue Fernand Léger
42270 Saint-Priest-en-Jarez

Tél. : 04 77 79 52 52

8. La ville de Montbrison et sa salle de la Diana (suivi de la visite du village de caractère de Champdieu et de son château de Vaugirard)






L'histoire de Montbrison est étroitement liée à celle des comtes de Forez, qui en font leur capitale au XIIe siècle lorsque le Forez devient un territoire indépendant, après des décennies de conflits avec le comté de Lyon. Pendant les siècles suivants, la ville va connaître une période de prospérité et de faste, qui durera jusqu'à la Révolution industrielle et l'essor de Saint-Étienne. Que ce soit de l'âge d'or jusqu'au XIVe siècle, sous la Maison d'Albion (les descendants de Guy II à l'origine de la scission d'avec l'archevêque de Lyon), ou ensuite quand le comté passe aux mains des Bourbon puis du Royaume de France, les traces de ce riche passé se retrouvent partout dans la vieille ville.


  • La collégiale Notre-Dame-d’Espérance. Parmi les bâtiments remarquables hérités de la famille d'Albion se trouve la collégiale Notre-Dame-d'Espérance, fondée en 1223 par Guy IV et dont les travaux durèrent près de deux siècles et demi. Autant témoignage de piété que symbole du pouvoir de la dynastie de Guy II, l'église est d'architecture gothique, un style encore assez nouveau à l'époque. Malgré la durée du chantier, on observe une belle harmonie dans les lignes de l'édifice. Malheureusement, l'intérieur a subi de nombreux outrages, d'abord durant les guerres de Religion mais surtout avec la Révolution française. De fait, la majorité des éléments décoratifs et de mobilier date du XIXe siècle, quand une importante campagne de restauration est engagée : orgue, maître-autel, chaire, vitraux, etc. De période contemporaine à la construction de l'église subsistent néanmoins le tombeau de Guy IV et son gisant, la pierre d'honneur ainsi qu'une peinture datant du XIIIe siècle et découverte pendant les restaurations des années 1970.
  • Livres rares, bibliothèques sublimes, blasons par centaines au plafond, bois patinés par les siècles, lumière noble… L’espace de cette salle héraldique de la Diana est un chef d’œuvre de sophistication française. On dit que c’est la mémoire du Forez. Petit trésor de Montbrison, c’est un site unique en France. Elle accueille une bibliothèque de 30 000 ouvrages. La Salle Héraldique de la Diana aurait été aménagée aux environs de l'an 1300 par le comte Jean Ier de Forez. Les Etats de la province se réunirent dans ce haut lieu de son histoire médiévale. François Ier y fut accueilli en 1536. Mais sa particularité c'est son incroyable plafond peint de 1 728 blasons très exactement, divisé en 48 bandes à l'intérieur desquelles chaque écusson se répète 36 fois. En sus, une frise court tout le long de la salle, où l'on retrouve d'autres blasons accompagnés d'animaux fantastiques. Ces armoiries représentent toutes (à l'exception de celles du roi de France) des familles nobles féodales, alliées ou amies des comtes de Forez. Au cours des siècles, la Diana a connu de nombreuses fonctions (lieu de réunion de la noblesse forézienne ou d'intronisation des Chanoines de la collégiale, ponctuellement salle de spectacle) avant de subir de plein fouet la Révolution française. Sa transformation en grange à foin est peut-être ce qui a permis au décor de survivre à cette période agitée. La ville de Montbrison l'acquit sur souscription des Foréziens en 1862, à l'instigation du Duc de Persigny, ministre de Napoléon III et forézien. Elle la restaura pour y installer la Société Historique et Archéologique du Forez, qui en prit le nom. C'est de cette époque que datent les façades néo-gothiques, les boiseries des bibliothèques ainsi que la cheminée, reconstitution de celle détruite.

Salle héraldique de la Diana
7 rue Florimond Robertet
42600 Montbrison
Visites (3€) : mardi et vendredi 14h-17h / mercredi et samedi 9h-12h 14h-17h


  • Le château de Vaugirard. Ce château est une élégante demeure construite au début du XVIIe siècle par Jacques Girard le Jeune, à l'extérieur de Montbrison (actuellement sur la commune de Champdieu). Anobli en 1609 par Henri IV, il décide de s'offrir une résidence secondaire à la campagne, dont l'édification est notamment possible grâce à la fortune de sa femme, Catherine Navergnon. Entièrement réalisé en pisé (c'est-à-dire en terre crue, recouverte d'un crépi), son plan symétrique typique de l'architecture classique n'a quasiment pas été altéré au fil des siècles, malgré les propriétaires successifs (seul un incendie l'a amputé de la toiture du bâtiment de gauche ainsi qu'une des deux tours rondes). Toujours habité, le château est ouvert au public l'été. Outre l'aspect extérieur remarquable, et la superbe perspective formée avec l'allée de chênes (replantés après la tempête de 1999) qui mène au château, l'intérieur n'est pas en reste. Si de nombreux réaménagements ont été effectués au XIXe siècle, sous la famille de Lescure, on retrouve quand même des éléments de décor d'origine dans deux des pièces de l'étage, sur lesquelles se concentre la visite : le salon d'apparat, dit aussi salle des chevaliers, ainsi qu'une chambre à coucher, dite chambre d'Henri IV. Dans la première, le plafond à la française et la cheminée en bois peint sont d'origine ; mais pas les cavaliers des murs, inspirés des gravures d'Henri de Gissey, représentant le grand carrousel donné par Louis XIV en 1662 pour fêter la naissance du Dauphin. Les fleurs de lys sur la cheminée, emblème royal, attestent de la redécoration tardive de la pièce.

    Château de Vaugirard
    Lieu-dit Vaugirard
    Route de Chalain-d'Uzore (D5)
    42600 Champdieu
    Visite du 1er juin au 30 septembre ;

renseignements au 04 77 58 33 88

9. Le village de caractère de Saint Bonnet le Château et sa collégiale






Situé sur les hauteurs du département, à la frontière avec l'Auvergne, Saint-Bonnet-le-Château est l'un des hauts lieux du département grâce à son impressionnante collégiale. Importante sur le plan politique au Moyen Âge et à la Renaissance, la commune conserve encore de belles traces de ce glorieux passé. Il ne faut ainsi pas hésiter à explorer les ruelles afin d'y dénicher de très beaux hôtels particuliers. Ce village de caractère et ancienne châtellenie comtale est perché à 870 mètres d’altitude sur le plateau du Haut Forez. La cité doit son nom à un évêque clermontois et à son château du XIIe siècle aujourd’hui disparu. Au cœur de la cité, la collégiale gothique, classée Monument Historique en 1922, est remarquable par son ampleur et sa sobriété ; elle abrite une vingtaine de corps momifiés conservés grâce à l’alun et à l’arsenic du sol. Sa chapelle inférieure est reconnue pour ses peintures murales exceptionnelles du XVe siècle. Le clocher offre un panorama spectaculaire sur la plaine du Forez, du Massif central au Pilat. La présence d’un collège de prêtres sociétaires est à l’origine de la construction de la bibliothèque du XVIIIe siècle qui abrite encore 2200 volumes. Elle comporte une des plus riches collections d’ornements religieux anciens du département. Au détour des ruelles médiévales et de son quartier historique vous pourrez admirer un panorama à couper le souffle. Saint-Bonnet-le-Château est aussi la capitale mondiale de la boule de pétanque grâce à la marque Obut.


Visite guidée de la Collégiale du mercredi au dimanche.
Mairie de Saint-Bonnet-le-Château

Service Tourisme

Tél. : 04 77 50 52 42

www.st-bonnet-le-chateau.fr

10. Le village de Pommiers-en-Forez et son prieuré






Situé au nord de la plaine du Forez, le Prieuré de Pommiers est l’un des quatre sites touristiques ligériens entretenus par le Conseil général. A l’origine, le site fut occupé par une villa gallo-romaine qui lui donna un nom latin, Pommaria, "verger", ou Pomerium signifiant la limite tracée par un sillon de charrue lors d'un rite de fondation. Au IXe siècle, une communauté de moines bénédictins de l’abbaye de Nantua s’y installa. Un siècle plus tard, la communauté se rangea sous l’influence de l’abbaye de Cluny et le restera jusqu'à la Révolution où le prieuré sera confisqué comme "bien national". L'église prieurale "Saint-Pierre et Saint-Paul" a été édifiée au XIe siècle et agrandie au XIIe siècle. L’église paroissiale Saint-Julien (de Brioude) date quant à elle du Xe siècle. Des remparts ont été construits pour protéger le village durant la guerre de Cent Ans. Aux XIXe et XXe siècles, le prieuré devient la propriété de la famille Bourganel avant d’être transformé en maison de repos pour les prêtres. Aujourd’hui, c’est un lieu de visites mais aussi de concerts et d’expositions. Classée au titre des monuments historiques en 1983, il est aujourd'hui la propriété du Département de la Loire. La visite guidée permet d'accéder aux charpentes dont l'aspect est remarquable.


Prieuré de Pommier-en-Forez Vieux Village, Le Bourg, 42260 Pommiers

Tél : 04 77 65 46 22

Tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 19h

11. La verrerie de Saint Just et l’atelier du vitrail






Fondée en 1826, la verrerie de St Just perpétue la technique ancestrale du soufflage du verre à la bouche . Chaque matin, le verre en fusion se transforme en manchon sous l'effet du souffle avant de devenir plaque. Véritable savoir-faire français des maîtres verriers, c’est malheureusement le dernier atelier français, et également l’un des trois dernier d’Europe (les deux autres se trouvent en Pologne et en Allemagne). Souffler du verre, sublimer cette matière, tout est beau. Cette usine unique en France a notamment fabriqué les vitres du Château de Versailles (remplacées après la tempête de 1999 !), mais aussi le Louvre ou encore la maison Louis Vuitton à Shangaï. Et comme c’est une usine historique, elle a bien sûr réalisé toutes les vitres du château de Saint Bonnet les Oules en 1876 ! Les verriers de St Just ont aussi travaillé pour des commandes de grands artistes, comme Marc Chagall, Henri Matisse, Fernand Léger, Georges Braque, Joan Miró ! Cette visite vous fera découvrir des maîtres verriers qui sont de véritables artistes avec une dextérité extraordinaire.  Un savoir-faire unique, et passionnant à découvrir et à regarder.
Visite organisée par l'Office de Tourisme Loire-Forez qui propose de poursuivre avec une visite de "L'Atelier du Vitrail de Denis Berger", artiste vitrailliste tous les mardis à 8h30. Attention visite à partir de 12 ans ! Dress code : manches longues, pantalons, chaussures couvertes et fermées, pas de jupes ni talons hauts !
ZI DE LA VERRERIE 42170 SAINT-JUST-SAINT-RAMBERT


Réservation sur le site https://www.visitesloireforez.com/

Après avoir visité la verrerie de Saint-Just, vous partirez à la rencontre de Denis Berger, vitrailliste. Au cours d’une visite de son atelier, il vous présentera son travail ainsi que les techniques utilisées pour la création et restauration de vitraux . Au départ étudiant en ébénisterie chez les Compagnons du devoir, Denis Berger découvre le verre en 1986. Il effectue des stages en atelier pour appréhender l’art du vitrail en s’appuyant sur ses connaissances en dessin et en ornement. Inscrit par la suite à la Chambre des artistes et à celle des métiers, il s’installe en tant que maître verrier et artisan vitrailliste. Lors de ces rencontres, il présente le travail ancestral de vitrail au plomb, mais aussi des techniques plus modernes telles que le fusing… Ainsi il reproduit ou restaure de superbes vitraux et objets de verre, tous plus surprenants les uns que les autres.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les techniques et les savoir-faire nécessaires à la création de vitraux, n’hésitez pas et laissez-vous séduire par cette visite, qui mêle art ancestral et créations contemporaines, pour notre grand plaisir.
ZI DE LA VERRERIE 42170 SAINT-JUST-SAINT-RAMBERT


Réservation sur le site https://www.visitesloireforez.com/

12. Le couvent « cabinet de curiosité »






En 1749, à son origine, le couvent était dédié aux religieuses de Sainte-Croix puis de Saint-Joseph. Il avait pour vocation d’accueillir les enfants abandonnés de la région. Grâce à son apothicairerie ce couvent de campagne dispensait les soins nécessaires aux habitants des alentours.
Délaissé au lendemain de la loi sur la séparation de l’église et de l’état (1905) le devenir des bâtiments devient aléatoire jusqu’à être définitivement abandonnés en 1970.
Trente ans après une nouvelle vocation s’offre à ce lieu enchanteur. Avec des expositions dirigées par les nouveaux propriétaires, Daniel et Marie Pouget, le couvent de Chazelles-sur-Lavieu ouvre ses portes à la connaissance des civilisations du monde et aux croyances populaires de la région Forez-Auvergne.

Lors de votre visite vous aurez la chance de rencontrer Daniel Pouget ! L’homme est juste génial ! En plus de la visite historique des lieux vous découvrirez sa vie incroyable et vous découvrirez son cabinet de curiosités. Cette visite avec lui est magique, car il nous raconte ses récits de voyage passionnants ! Le premier pôle muséographique concerne la magie noire en Auvergne : guérisseurs, envoûteurs ou désenvoûteurs. On découvre effigies et cœurs transpercés d’épingles, cordes de pendus, cannes de magiciens, fléaux et fourches pour éloigner le Malin. Du temps de Bonaparte, sur le marché de Montbrison, l’écu « à la vache » s’achetait 30 francs : il était censé protéger du démon. Le deuxième pôle est le résultat des voyages qu’il a fait en tant qu’ethnologue : de l’Amazonie, au cœur de l’Afrique, au fin fond des Vanuatu, toujours en immersion dans les tribus. Amis des Inuits, confident d’un chef indien, il s’est vu offrir des têtes réduites, par exemple ! Il nous raconte des histoires plus effrayantes les unes que les autres… Et que dire de ses collections d’arts premiers et arts populaires, qui pour le moins auraient leur place dans un musée national ?! On n’en voit qu’une (petite ?) partie, car chaque année le thème change lors d’expositions !
Cette visite est un voyage au bout du monde !


Visites guidées tous les dimanches à 15h de mai à octobre / Projections sur demande.


Le Couvent, Cabinet de Curiosités 
49 chemin du Couvent
42560 Chazelles-Sur-Lavieu
04 77 76 59 29
https://www.couvent-des-curiosites.com/